La spéculation (maisir)
Les opérations qui reposent sur de la pure
spéculation en vue de réaliser un profit sont illicites (haram) et donc
nulles en droit musulman.

Ce principe ferme notamment aux investisseurs
islamiques l'accès au marché des produits dérivés en tant que source de
profit à titre principal et fait obstacle à ce que ces derniers
participent à la négociation spéculative de titres de sociétés.
Il
existe cependant une nette distinction entre les opérations relevant de
la pure spéculation et une activité certes spéculative au sens de non
certaine mais accomplie de façon “entrepreneuriale”, qui est, elle,
parfaitement licite dans la mesure où elle est au service de la création
ou de l'investissement dans une entreprise.
L'investissement doit être adossé à un actif tangible pour être licite, et d'avoir dans la plus grande mesure possible, un impacte sur la création de richesse.
L'investissement ne doit pas être envisagé seulement à des fins purement personnel. Il est normal, légitime et un devoir de faire fructifier son bien, le bien dont Allah nous a gratifié.
Mais il reste important qu'il soit effectué avec une éthique et la volonté de contribuer au développement économique.